mercredi 14 septembre 2011

Parasites radioélectriques

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Parasites radioélectriques

Des parasites d’origine purement électriques :
Ø  Ouverture et fermeture d’interrupteurs, qui s’accompagnent d’arcs électriques, sources de craquements.
Ø  Présence d’harmoniques de la fréquence du secteur. Par exemple, l’harmonique 350Hz=7×50Hz est souvent relativement puissant. Si un fil électrique mal isolé est placé près d’un câble téléphonique, et que cet harmonique est présent, un ronflement se fera entendre dans le combiné, car cette fréquence se trouve dans des domaines audibles.
Ø  Variations de fréquence du secteur.
Ø  Variations d’amplitude du secteur, ces variations pouvant aller jusqu’à de véritables ((microcoupures)).

Des parasites d’origine météorologique :
Ø  Les éclairs, grandes décharges électriques entre le sol et la base des nuages, ou bien entre la base et le sommet des nuages, provoquent des crépitements (par exemple, sur une radio réglée en grandes ondes). Les perturbations du champ électrique peuvent se faire sentir bien au-delà de la zone où l’éclair est visible.
Ø  Une gouttelette d’eau est globalement neutre; mais si elle est fragmentée, elle se sépare en deux parties, l’une chargée positivement, l’autre négativement. A grande échelle, le champ électrique ainsi créé peut engendrer des parasites. Le même phénomène est observable avec les cristaux de glace. Une antenne dans une tempête de neige, frappée en permanence par des cristaux de glace de polarités opposées, sera soumise à un champ électrique source de parasites. Dans une moindre mesure, cela est vrai également pour le sable.

Des parasites d’origine électrostatique :
Produits par le frottement sur une moquette, ou bien par certains vêtements. Les micro-décharges provoquées sont sources de craquements dans les postes de radio ou les vieilles télévisions.

Des parasites d’origine chimique :
Ø  Un chalumeau, par exemple, ionise l’air qu’il chauffe. Les ions ainsi créés produisent un champ électrique perturbateur.
Ø  La terre renferme des métaux, du fait ou non de l’activité humaine; la corrosion de ces métaux par l’infiltration des eaux de pluie, par exemple, produit des courants souterrains capables d’introduire de légères fluctuations des prises de terre électriques.

Sans compter les autres...

Ø  La Terre est traversée de courants dits ((telluriques)), de faible intensité et dont l’origine est en grande partie inconnue. Ces courants produisent le même phénomène que la corrosion souterraine.
Ø  Il existe également des courants de fuite industriels ou particuliers. Ces courants, qui partent dans la terre, introduisent des déséquilibres dans les masses électriques des appareils.
Ø  La foudre qui tombe au loin fait circuler de manière brève mais intense un courant dans le sol. Selon la nature du terrain, ce courant peut être transporté plus ou moins loin.

Classification des parasites...
La liste précédente est difficilement utilisable telle quelle. Pour permettre un traitement global des sources de parasites, il est plus pratique de les classer suivant la nature de leur propagation, ou leurs effets.

Par leur propagation.
On distingue les parasites qui sont transportés par conduction de ceux qui le sont par rayonnement.

Ø  Par conduction : la source de parasites et l’appareil perturbé sont reliés par des conducteurs électriques (fil, masse métallique quelconque, terre...) ;
Ø  Par rayonnement : la présence d’un champ électrique produit par le perturbateur induit des courants dans le perturbé. Ce phénomène peut même être localement amplifié : toute masse métallique se comporte plus ou moins comme une antenne. Pour peu que par malchance cette antenne se trouve ((optimisée)) pour la réception d’un parasite, ce dernier sera amplifié.

Par leurs effets.

On peut distinguer suivant ce critère trois classes d’effets :

Ø  Destructifs : le perturbé est détruit par la survenue du parasite, qui peut être une tension ou un courant de crête trop important, ou bien une puissance électrique trop grande.
Ø  Non destructifs mais nuisibles : l’effet désagréable du parasite disparaît avec celui-ci, comme par exemple la ((neige)) sur un écran de télévision, ou bien les craquements et sifflements dans une radio au moment d’un orage, etc.
Ø  perturbateurs des systèmes logiques : ((macroscopiquement)), l’utilisateur peut ne pas remarquer d’effet. Mais la survenue d’un ((rayon cosmique)) peut perturber ponctuellement le fonctionnement d’un unique transistor, et le placer dans un état erroné. Ce genre d’accident peut arriver plus souvent aux satellites, car ils ne sont pas protégés par l’épaisseur de l’atmosphère.

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