mardi 11 octobre 2011

Conversion continu/continu Les hacheurs

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Conversion continu/continu Les hacheurs

Principe du hacheur série (abaisseur de tension).


Commande des interrupteurs.


fréquence de hachage :  fH = 1/TH
Rapport cyclique :


Chronogrammes.






Application : commande d’un moteur à courant continu.


Ø  Interrupteur K2 .

Une diode de puissance suffit (diode de « roue libre »)
Ø  Interrupteur K1.

Il doit être :
·         commandable à la fermeture (amorçage).
·         commandable à l’ouverture (extinction).
·         unidirectionnel en courant.
Symbole général :


Ø  En pratique :

·         transistors bipolaires, MOSFET, IGBT …
·         thyristors GTO, IGCT …
Ø  vitesse de rotation.

Pour un moteur à excitation constante :

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Champ magnétique tournant

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Champ magnétique tournant

Champ tournant produit par un aimant.


Le champ magnétique “tournant” est caractérisé par sa vitesse de rotation WS.

Champ tournant produit par un système triphasé.

Soit trois bobines alimentées par un système de tensions triphasées :


Au centre, le champ magnétique résultant est un champ tournant.

Vitesse de rotation :

WS = w = 2pf

Principe de la machine synchrone.


Les mouvements de l'aimant et de l'aiguille aimantée sont synchrones :

W= WS

C'est pour cela que WS est appelée vitesse de synchronisme.

Principe de la machine synchrone.



L'aiguille (le rotor) tourne à la vitesse de synchronisme :

W = WS = w = 2pf

C'est le principe de fonctionnement du moteur synchrone.
Principe de la machine asynchrone.

Remplaçons l'aiguille aimantée par un disque conducteur non ferromagnétique :


On constate que le disque tourne à une vitesse légèrement inférieure à la vitesse de synchronisme.
Les deux mouvements sont asynchrones.
Principe de la machine asynchrone.



Pour f = 50 Hz, le disque (le rotor) tourne à une vitesse un peu inférieure à 50 tr/s.

C'est le principe de fonctionnement du moteur asynchrone.

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Transformateur en régime sinusoïdal

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Transformateur en régime sinusoïdal

Introduction.

Ø  Constitution.

Le transformateur monophasé est constitué de deux enroulements indépendants qui enlacent un circuit magnétique commun :


Ø  Symbole électrique.


Ø  Branchement.

L'enroulement primaire est branché à une source de tension sinusoïdale alternative.
L'enroulement secondaire alimente une charge électrique :


Le transformateur parfait.

Ø  Le transformateur utilise le phénomène d'induction électromagnétique.
Loi de Faraday :


F(t) est le flux magnétique canalisé par le circuit magnétique.

Au secondaire :




Ø  Relation entre les valeurs efficaces :


Ø  Bilan de puissance du transformateur parfait


·        pas de pertes : P2 = P1 (rendement de 100 %)
·        circuit magnétique parfait : Q2 = Q1

Par conséquent :

S2 = S1
V2I2 = V1I1


Facteur de puissance : cos j2 = cos j1
C'est la charge du secondaire qui impose le facteur de puissance.
Ex. : cos j2 = 1 pour une charge résistive.
Transformateur réel.

En réalité :

Ø P2 < P1 : rendement < 1 car :
·        pertes Joule dans les enroulements.
·        pertes fer dans le circuit magnétique.
·        Vibrations.
Ø  La magnétisation du circuit magnétique demande un peu de puissance réactive : Q2 < Q1.
Ø A vide (pas de charge au secondaire : I2 = 0) : I1v ≠ 0.
Ø V2 dépend du courant I2 débité dans la charge.

Définition.

Rapport de transformation à vide :


En pratique :


Par la suite, on suppose que :


Ø Deux grands types de transformateurs :
·        élévateur de tension (abaisseur de courant) : mv > 1    N2 > N1
·        abaisseur de tension (élévateur de courant) : mv < 1    N2 < N1

L’enroulement de petite section est relié à la haute tension.

Schéma équivalent du transformateur réel.
On utilise l'hypothèse de Kapp, c'est à dire :
Ø transformateur parfait pour les courants :


Ø pas de pertes fer.


R1 : résistance de l'enroulement primaire.
R2 : résistance de l'enroulement secondaire.
L1 : inductance des fuites magnétiques au primaire.
L2 : inductance des fuites magnétiques au secondaire.
Ø Schéma équivalent vu du secondaire.

On peut résumer les deux schémas précédents en un seul.
Avec la notation complexe :


Rs : résistance des enroulements ramenée au secondaire.
Ls : inductance de fuite ramenée au secondaire.
Xs = Lsw : réactance de fuite ramenée au secondaire.

On montre que :


Loi des branches :


Ø Diagramme de Kapp.

C’est la représentation de Fresnel du schéma équivalent vu du secondaire :




Chute de tension en charge.

Par définition, la chute de tension en charge au secondaire est :

DV2 = V2vide - V2

En pratique : RsI2 et XsI2 << V2.

On peut faire l'approximation suivante :


La chute de tension :
·        est proportionnelle au courant débité.
·        dépend de la nature de la charge (facteur de puissance).
Bilan de puissance.

P1 et P2 sont des puissances électriques :

·        P1 = V1I1cos j1
·        P2 = V2I2cos j2


Les pertes ont deux origines :

• électrique.

Les pertes Joule (ou pertes cuivre) dans les enroulements :

pJoule = R1I1² + R2I2² = RsI2²

• magnétique.

Les pertes fer dans le circuit magnétique dépendent de la tension d'alimentation :

pfer a V1²


Rendement.


Transformateur triphasé.

Trois enroulements au primaire (un par phase).
Trois enroulements au secondaire (un par phase).

Rendement.






















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samedi 8 octobre 2011

Puissances électriques en régime sinusoïdal

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Puissances électriques en régime sinusoïdal

Puissances.

Ø  Puissance instantanée.

Soit un dipôle quelconque :


A l’instant t :       p(t) = u(t)i(t)       [W] = [V][A]

Ø  Puissance “active” P (en watt).

La puissance active est la valeur moyenne de la puissance instantanée :

P = <p(t)>

Pour un dipôle linéaire en régime sinusoïdal :


Ueff : valeur efficace de la tension (en V).
Ieff : valeur efficace du courant (en A).
j : déphasage entre la tension et le courant (ju/i).

Ø  Puissance “réactive” Q (en var : voltampère réactif).

Pour un dipôle linéaire en régime sinusoïdal :

Q = Ueff Ieff sin j

Ø  Puissance “apparente” S (en VA : voltampère).

S = Ueff Ieff
Remarque : S est positive.

Ø  Relation entre les puissances.




En résumé : triangle des puissances :


Puissances consommées par les dipôles passifs élémentaires (en convention récepteur).

Ø  résistance R (en W).

Déphasage nul : j = 0
P = UI cos j = UI
Loi d’Ohm : U = RI
P = RI² (loi de Joule)
Q = UI sin j = 0 var

Une résistance ne consomme pas de puissance réactive.

Ø  Bobine parfaite d’inductance L (en henry).

j = +90°
P = 0 W

La bobine ne consomme pas de puissance active.

Q = UI sin j = UI
Loi d’Ohm : U = ZI avec : Z = Lw
Q = +LwI² > 0

La bobine consomme de la puissance réactive.

Ø  Condensateur parfait de capacité C (en farad).

j = -90°
P = 0 W

Le condensateur ne consomme pas de puissance active.

Q = -UI
Impédance : Z = 1/(Cw)
Q = -I²/(Cw) < 0

Le condensateur est un générateur de puissance réactive.

Vecteurs de Fresnel et puissances.


Nombres complexes et puissances.

Ø  Puissance apparente complexe : S = U I*.

U = (U, ju) : nombre complexe associé à la tension.
I = (I, ji) : nombre complexe associé au courant.
I* désigne le conjugué de I.

S = U I* = (UI, ju - ji) = (S, j)

S est le module de S
P est la partie réelle de S
Q est la partie imaginaire de S

En définitive :       S = P + jQ

Application : puissances des dipôles passifs linéaires.

En régime sinusoïdal, un dipôle passif linéaire est caractérisé par son impédance complexe :


Z = R + jX

Avec :
• R la résistance (en W)
• X la réactance (en W)
On montre que :

S = Z I² = U² / Z
P = R I² : Loi de Joule
Q = X I²

Remarque : Q et X ont le même signe.
On peut donc classer les dipôles en trois catégories :

X = 0 Q = 0 : dipôle résistif (j = 0°)
X > 0 Q > 0 : dipôle inductif (0° < j < +90°)
X < 0 Q < 0 : dipôle capacitif (-90° < j < 0°)
Cas particulier des dipôles passifs élémentaires.


Théorème de Boucherot.

Le théorème de Boucherot traduit la conservation de l'énergie :


Attention : le théorème de Boucherot ne s'applique pas à la puissance apparente.


Il faut utiliser la relation :


Facteur de puissance.


Pour un dipôle linéaire en régime sinusoïdal :
k = cos j
A noter que : |k| £ 1
- dipôle résistif : k = cos 0 = 1
- bobine ou condensateur parfait : k = 0

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